- trabée
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• 1611; lat. trabea♦ Antiq. rom. Toge de pourpre, ou ornée de bandes de pourpre horizontales.⇒TRABÉE, subst. fém.ANTIQ. ROMAINE. Toge de pourpre ou ornée de bandes de couleurs différentes, que l'on portait dans les cérémonies d'apparat. Sur un quadrige d'ivoire (...) [le triomphateur] debout, vêtu de la trabée en pourpre à palmes d'or (...). Et tout de suite après la quadrige... tenant par le bout la trabée aux palmes d'or, marchait le bourreau (RICHEPIN, Contes décad. romaine, 1898, p. 52).— P. métaph. Les brillans scarabées Portant chapes, manteaux, cuirasses et trabées (POMMIER, Océanides, 1839, p. 232).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. 1762-1878; 1835, 1878: ,,Les archéologues emploient de préférence le mot latin Trabea``. Voir Lar. Lang. fr.: trabea (plur. trabeae) ou trabée et ROB. 1985: trabée: ,,on emploie aussi la forme latine trabea``. Étymol. et Hist. 1611 (COTGR.). Dér. de trabe; suff. -ée.
trabée [tʀabe] n. f.ÉTYM. 1611; lat. trabea.❖♦ Didact. (Antiq. rom.). Toge de pourpre, ou ornée de bandes horizontales de couleurs variées, comprenant le pourpre. — REM. On emploie aussi la forme latine trabea.
Encyclopédie Universelle. 2012.